9 février 2009
Requiem à la femme que j'aime
J'aime cette superbe créature
Aux yeux d'un bleu créent pour me regarder
Des lèvres fines entêtantes pour m'agacer
Tombe sa longue et brune chevelure
Mèches laissées sur ta poitrine
Aux auréoles dorées
Sur ta peau lisse et ambrée
Seins aux pointes fines
Son bassin à l'odeur pure
Fesses fermes qui ne cessent de me tenter
Hanches au duvet soyeux ou me vautrer
Serait pour elle son désir le plus dur
Corps aux origines latines
Sur ce lit étendue et désirée
Ou si fort je l'ai aimé
Son âme est celle d'une libertine
Un soir de pluie, elle et moi
Nous marchions main dans la main
De mon pouce je caressais son grain
Et mes lèvres claquèrent sur cette main sans bruit
Son corps frémissait de mes ondes
Pendant que je l'enlaçais déshabillée
Je me faisais furtif pour la déchirer
Spasmes et cris déferlaient sur moi comme une fronde
De ce jour toujours je me souviendrais
Nos chairs entremêlés sous ce porche
De ses feux la lune nous écorche
Sous une fine pluie chaude caresse moi
Le peu de vêtement que nous portions nous collaient
Ainsi je battais en elle jusqu'au bout de la nuit
`26/11/87
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